LA ROUTE D ‘ARLES

Quoi ? L’éternité !

 

Sistimus hic tandem, nobis ubi defuitorbis

(Nos nous arrêtons enfin ici, où la terre nous a manqué)

 

Assis sur le rebord du monde, Juan Andres Ezcurdia contemple avec l’équanimité de l’orgueil une harde de gastéropodes escargotant dans une folle caracolade la pierre lumachelle du cap Finisterre, fruste (1) et oblitérée (2) ….

         L’hélice hélas, redoutable Titanic biologique, redoublée en ADN pour un karma statistique, la prédestination des grands nombres et les notions sylvestres de la théorie des graphes. Quelle heure est-elle ?

         Entre aube et aurore, cerné par l’horreur absolue des plantes herbivores, à l’image de ces courtisanes qui acceptaient de se montrer nues mais jamais sans parure, Juan Andres se compose un personnage, cultivant un minimum d’ascétisme dans l’hédonisme, afin de ne pas dans le vice verser, et vice versa.

La nostalgie, camarade.

Juan Andres Ezcurdia Caracolade (détail)

Huile sur Okoumé de premier choix

Castres  Musée Goya

 

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kåþò£ ¢åßtì¥ó

 

(1)   se dit d’une sculpture ou d’une pierre antique dont le temps a altéré la forme, en lissant et polissant les détails…  (Littré & Beaujean)

(2)   usure lente sous l’action du temps (et non pas instantanée sous un coup de tampon)  (Littré & Beaujean)

 

 

 

 

 

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