VALLADOLID :
LA NOUVELLE CONTREVERSE N’AURA PAS
LIEU.
Chaque fois que
des roues bienveillantes le ramènent à Valladolid, Juan Andres Ezcurdia
consacre une part non négociable de son emploi du temps au fameux tableau de
Zurbaran, beaucoup plus authentique à
son goût que la version détenue par le Nationalmuseum de Stockholm.
Francisco de ZURBARAN : la Santa Faz (museo valladolid)
Las santas nalgas ( saintes fesses)
(Trésor de la cathédrale d’Oloron Sainte Marie)
Aujourd’hui,
Juan Andres Ezcurdia est perplexe devant les Saintes Fesses, œuvre ramenée de
Maastricht ou de Saragosse en 1808 par le Colonel Armand Laclède et offerte au
chapitre d’Oloron Sainte Marie -vraisemblablement pour bénéficier de l’indulgence
de l’église eu égard à sa liaison tumultueuse avec la poétesse locale Marie
Asserquet dite Marie Blanque. Le tableau irrévérencieux que
l’on lui demande d’authentifier ne saurait être attribué à Zurbaran, mais peut
être à Murillo.
Juan Andres
Ezcurdia tourne et retourne le problème et soudain la lumière se fait : une hirondelle
ne fait pas le printemps et l’iconographie ne fait pas
l’Image.
Au vue de cette
évidence (cliquer sur le lien ci-dessus) la Sainte fesse se réduit en banale
aronde, zoizo même pas digne de véhiculer le Saint Esprit…
Pénétrons nous de l’insignifiance des choses. Il nous reste le si beau poème de René Guy Cadou.
© Informatique Basco-Béarnaise Moderne ™®