SANGÜESA
Chez Doña Elisa FONSECA, la nuit du décret
Par Juan
Andres Ezcurdia, peintre coruscant
Archives
de la Dirección General de Seguridad
diciembre 1975
(clic gauche
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Ils ont pris
le thé et se sont rendus au paseo
Au
matin, quand j’ai ouvert les volets, tout semblait normal
(déposition
de Moderación Sanchez, Servante au grand cœur)
Rien n’avait
bougé dans la pièce
(déposition de Moderación
Sanchez, Servante au grand cœur)
Maxence Van de
Kouyanstock : portraict of
Moderación Sanchez
(Musée of Modern Art N.Y)
Comme on l’y a invité, J.A.E. a suivi docilement son
guide, l’œil tendu vers les tableaux pendus çà et là. Les rideaux de percale et
les fauteuils de lampas baignent toutes les pièces dans l’atmosphère de ces
sacristies où la cire et l’encens proclament des vertus sulpiciennes, et ou
quelques traces de soufre et de salpètre rappellent le lucre et le stupre.
J.A.E. tient en main l’inventaire retrouvé en gare
de Canfranc des trésors rassemblés en 1795 par Jean Potocki et évacués en 1945
du château de Łańcut par le Comte Andres Potocki, dernier majorataire
, avec l’aide du très contreversé Jan Pavel Ezcurdia et la cupide complicité du
Reichsmarshall Hermann Wilhelm Göring…
50 pendules 24 tapis
d’Aubusson 12 tapis de la
Savonnerie 4 tentures des Gobelins 200
miniatures 1000 estampes françaises 15000 volumes précieux
… auxquels s’ajoutent bien sur les tableaux de
Fragonnard, Watteau et Hyacinthe Rigaud que Juan Andres était certain de
retrouver à Sangüesa. Le rôle de Doña Elisa auprès de l’état major de la Légion
Kondor aurait-il été surestimé ?
{ TOU BI CONTINUED
}
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